Bon, je voie que certaines ont soif d'un peu de lecture
Vaccination contre les maladies virales chez le chienChez le chien, il existe trois catégories principales de vaccins : les vaccins multivalents, utilisés chez les chiots en primovaccination et chez les adultes comme rappel, qui confèrent une protection étendue contre les viroses canines les plus graves ; ensuite les vaccins mono- ou bivalents destinés à une protection plus spécifique envers la toux de chenil ; enfin, les vaccins contre la rage qui se présentent habituellement sous la forme de vaccins monovalents inactivés. Quel que soit le vaccin envisagé, la consultation de la notice renseignera sur la durée d’immunité de la vaccination et donc sur la fréquence des rappels de vaccination, qui sont généralement annuels. Cependant, de nouvelles études étendent les durées d’immunité de certains vaccins à trois ans au moins, pour les valences parvovirose, maladie de Carré et hépatite infectieuse. Ces durées d’immunité doivent être spécifiquement indiquées dans les notices vaccinales.
Hépatite infectieuse canineL’hépatite infectieuse canine, connue aussi sous le nom de maladie de Rubarth, a pour agent pathogène l’adénovirus canin 1 (CAV-1). Chez le chiot, l’infection peut produire une maladie aiguë ou suraiguë et mortelle; chez l’adulte, elle est responsable de signes cliniques de gravité variable. La vaccination est systématiquement appliquée, car la valence vaccinale protégeant contre l’hépatite infectieuse canine est présente dans tous les vaccins multivalents destinés à la primovaccination du chiot. L’épidémiologie de cette infection reste encore inconnue dans notre pays, en outre la maladie est rarement rencontrée en Europe.
Vaccin
La valence vaccinale est composée de l’adénovirus canin 2 (CAV-2) vivant atténué, car les deux adénovirus canins possèdent des parentés antigéniques étroites. La valence CAV-2 protège à la fois contre l’hépatite infectieuse canine provoquée par le CAV-1 et la laryngotrachéite infectieuse canine causée par le CAV-2, un des agents de la toux de chenil. Elle présente également une très bonne innocuité et cette propriété a motivé le remplacement du CAV-1 par le CAV-2 comme valence vaccinale. En effet des réactions secondaires avaient été rencontrées chez des chiens après vaccination avec une valence CAV-1 : de l’œdème cornéen avait été observé et imputé à ce virus.
Protection
Une injection vaccinale est protectrice à l’âge de 12 semaines. Une vaccination antérieure à cet âge peut être contrecarrée par l’immunité maternelle et doit être complétée par une revaccination à partir de 12 semaines.
Parvovirose canineLa parvovirose canine est produite par le parvovirus canin de type 2 (CPV) dont il existe deux sous-types. Les souches virales présentes dans les vaccins protègent contre ces deux sous-types. Le virus est responsable d’une gastro-entérite hémorragique mortelle chez le chiot. Il est donc indispensable de protéger le chiot des conséquences de cette infection.
Vaccin
Les vaccins contiennent une souche de parvovirus atténué. La résistance élevée de cet agent pathogène permet de le conserver dans le solvant utilisé pour reconstituer la partie lyophilisée d’un vaccin multivalent.
Protection
Les chiots possèdent presque tous une immunité maternelle envers le parvovirus. Celle-ci joue un rôle paradoxal qui est à l’origine du concept du « trou immunitaire », défini comme étant la période au cours de laquelle le chiot n’est plus protégé contre l’infection par l’immunité maternelle, alors que celle-ci interfère encore avec la vaccination. Certains vaccins conventionnels surmontent plus difficilement le phénomène de trou immunitaire et nécessitent une vaccination à 16 semaines, en plus de celle réalisée l’âge de 12 semaines. Des virus vaccinaux surtitrés sont présents dans la plupart des vaccins qui surmontent ainsi plus facilement l’immunité maternelle, même dès l’âge de six semaines chez certains chiots. Avec ces vaccins surtitrés, la vaccination protège plus de 90 % des chiots dès l’âge de 12 semaines. Certains chiots, moins de 10 %, nés de mères fortement immunisées peuvent donc ne pas être valablement immunisés à 12 semaines. Ils sont repérés par des données épidémiologiques ou par un diagnostic sérologique. L’utilisation d’un vaccin « parvovirus » inactivé est réservée principalement à la vaccination de rappel chez la chienne gestante pour augmenter l’immunité maternelle à conférer aux chiots.
Maladie de CarréL’agent pathogène de la maladie de Carré (distemper) est un morbillivirus (CDV). La maladie se présente sous des formes cliniques variées qui peuvent être mortelles. Une immunodépression peut être induite au cours de la phase aiguë. La vaccination est donc indispensable chez le chiot.
Vaccin
La valence "maladie de Carré" est incorporée dans tous les vaccins multivalents canins. Le vaccin contre la maladie de Carré est constitué d’un virus vivant atténué.
Protection
Une seule injection de vaccin est protectrice si elle est effectuée à l’âge de 12 semaines ou plus quand l’immunité maternelle n’interfère plus avec la vaccination.
Remarque
La notice des vaccins permet parfois son utilisation chez le jeune chiot, à partir de 6 semaines. Toute vaccination pratiquée avant 12 semaines doit cependant être répétée après cet âge.
Herpèsvirose canineL’infection par l’herpèsvirus canin est très fréquente en Belgique, à la fois chez les chiens de particuliers et dans les élevages et les chenils. Le virus se transmet aisément par la voie respiratoire et de nombreux chiens sont infectés de manière asymptomatique et durant toute leur vie à cause de la persistance du virus à l’état latent. Le virus se transmet également par la voie vénérienne. Les chiens montrent donc des épisodes d’excrétion et de réexcrétion virales au niveau nasal et génital. L’herpèsvirus canin est principalement associé à la maladie hémorragique du chiot, une affection généralisée, hémorragique et rapidement mortelle, qui atteint les chiots âgés de moins de 4 semaines. Les chiots s’infectent au moment de la naissance, par contact avec la mère ou des congénères qui excrètent le virus. Le chiot infecté devient anorexique, apathique et présente de l’hypothermie, une extrême faiblesse et des troubles nerveux. La mortalité survient dans les 10 à 14 jours après la naissance. Des cas de morts subites sont également observés. En général, c'est l’ensemble de la portée qui est atteinte sans signes cliniques particuliers chez la mère. Parmi les autres affections provoquées par l’herpèsvirus canin, des résorptions fœtales, des momifications, des avortements, de la mortalité néonatale et la naissance de chiots normaux porteurs latents du virus sont rapportés. La présence du virus au niveau respiratoire l’associe à certaines formes de toux de chenil.
Protection
Le vaccin sous-unitaire actuellement sur le marché est donc destiné à l'immunisation active des chiennes gravides, afin d'assurer l'immunisation passive des chiots. Cependant, la faible persistance des anticorps après vaccination ou infection naturelle recommande un rappel de vaccination à la fin de chaque gestation.
Infections virales associées à la toux des chenilsLa toux de chenil est une affection respiratoire épidémique multifactorielle. Ce caractère rend sa prévention difficile. Comme l’adénovirus canin 2, le virus para-influenza canin (CPIV) et le virus de la maladie de Carré sont impliqués comme agents étiologiques partiels de cette entité.
Vaccin
Deux catégories de vaccins existent : inactivé et atténué. Outre un vaccin monovalent contre le CPIV, il existe également des vaccins combinés incluant Bordetella bronchiceptica et des vaccins multivalents.
Protection
Les vaccins multivalents utilisés en primovaccination et en rappel chez le chien apportent un premier niveau de protection. Celle-ci peut être complétée par des vaccins mono- ou bivalents possédant des valences spécifiques : Bordetella bronchiseptica seul ou en association avec le virus para-influenza canin. Le vaccin inactivé nécessite deux injections en primovaccination, alors que les vaccins atténués sont injectés une seule fois par voie intranasale. Ceux-ci induisent une protection dans les jours qui suivent la vaccination. Ces derniers vaccins peuvent être administrés chez le chiot à partir de l’âge de 3 semaines, ce qui peut être favorable dans un milieu contaminé.
Remarque
Ces vaccins sont surtout utilisés chez les chiens admis dans des collectivités, comme les pensions, les refuges ou les élevages. Il est donc indispensable, avant l’entrée du chien en ces lieux, de réaliser l’ensemble du protocole de vaccination et de respecter le délai nécessaire à l’établissement de la protection
Vaccination du chiot avec les vaccins multivalents
La primovaccination du chiot s'effectue par l'injection de vaccins multivalents composés au minimum du parvovirus canin, du virus de la maladie de Carré et de l'adénovirus canin 2, ce dernier protégeant essentiellement contre l'hépatite infectieuse canine. Les valences «leptospirose» et «para-influenza canin» peuvent également y être associées. La primovaccination est couramment effectuée à un âge inférieur à 12 semaines, par exemple à 9 semaines, au moment où les anticorps maternels peuvent toujours jouer un rôle d'interférence. La vaccination doit alors être répétée à 12 semaines pour toutes les valences. Si la valence «rage» fait partie de la multivaccination du chiot, il faut être attentif à la réglementation qui ne confère qu'une durée de validité de 3 mois au certificat de vaccination antirabique lorsque cette vaccination a été effectuée avant l'âge de trois mois.
Alors juste pour revenir au début, vue qu'on estime que le chien n'est pas à 100% protéger ,
NOUS on ne le sort pas à certains endroits à risque ''élevé'' comme il y en a chez nous. La petit plaine où tout les chiens font leurs besoin par exemple, le coin où il y a les rats le longue de la Meuse.
Maintenant, tous le monde est libre bien sûr!!
Il suffit de taper le noms des vaccins dans google pour voire à quoi ils servent!!
Ivo